Restauration du sol dans un Mas du Vaucluse :
Tomettes provençales :
Carreaux hexagonaux en terre cuite de couleur rouge typiques de notre région recouvrent la plupart des sols des pièces à vivre des maisons de nos villages. Aujourd’hui passant inaperçus car ils font partie intégrante du décor de Provence, il est cependant un matériau très ancien et possède une longue histoire…
La tomette est de plus en plus une laissée pour compte et se fait recouvrir ou enlever afin de privilégier un autre revêtement de sol. En effet elle est de prime abord trop difficile d’entretien, mais SOLAG lutte contre ces préjugés. Ainsi elle met à disposition de ses clients tout son savoir-faire pour permettre à ces sols de caractère de perdurer.
Restaurer des sols en terre cuite, c’est possible :
Un client nous a contacté pour un sol en terre cuite centenaire ayant perdu au fil du temps de son cachet (tâches, rayures, zones mates, éclats…). Comme expliqué précédemment, un sol difficile d’entretien, et voué a être recouvert par un autre revêtement que l’on considérera comme « plus facile d’entretien ».
Pour éviter sa disparition certaine et en accord avec les propriétaires du Mas, nous avons restauré ce sol. Ce qui a permis de faciliter son entretien, mais aussi d’améliorer son aspect. Ainsi nous avons tout mis en œuvre pour que cet héritage puisse durer le plus longtemps possible.
Nous avons :
Terre Cuite
- nettoyé à l’aide de décapants les terres-cuites,
- rebouché les trous et quelques joints avec des solutions teintées (couleur des carreaux et des joints),
- à d’autres endroits nous avons appliqué des patines directement sur les terres cuites (principe du trompe-l’œil), ce qui a permis de stabiliser et d’uniformiser l’aspect du sol,
- une fois sèche, les terres cuites ont été protégées contre la pénétration des liquides lui redonnant ainsi un aspect brillant et des couleurs chaleureuses, de surcroît facile à entretenir.
Enfin, nous avons mis en place un protocole d’entretien spécialement adapté au sol de la pièce restaurée avec les propriétaires, ce qui autorise à penser que la prochaine restauration à envisager ne se fera pas avant 30 à 35 ans. Ce chantier s’est étalé sur une durée de 10 jours, toutes interventions comprises. Le budget engagé a été 5 fois moins coûteux que ce qui était envisagé avant notre intervention : achat et pose d’un carrelage Grès Céram plus les frais liés à la hausse du niveau du sol (rabotage des portes, porte-fenêtre…).